Crédit photo : Laurie-Edwidge Cardinal

Cultiver le chanvre : savoir sélectionner le bon cultivar.

par Orijin
En plein essor, au Québec comme ailleurs, la culture du chanvre est bien enracinée. Saviez-vous que cette plante herbacée se déclinait en plusieurs variétés ? Celles-ci sont plus ou moins adaptées aux différents usages, climats et sols. Cet article est une immersion dans l’univers des semences, des cultivars et des variétés adaptées au contexte de culture du Québec et du Canada

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Le succès d’une culture fructueuse : sélectionner le bon cultivar

Un cultivar correspond à une variété (espèce d’une plante) sélectionnée pour répondre aux besoins des agriculteurs : caractéristiques agronomiques, résistance, performance quantitative et qualitative. En choisissant le bon cultivar, on s’assure d’obtenir un rendement stable et adapté. Les personnes chargées de développer ces cultivars sont appelées semenciers. Au Canada, 134 cultivars sont validés et certifiés conformes pour la culture locale.

Comment s’assurer que la culture, la vente, l’importation ou l’exportation de semences de chanvre industriel sont conformes?

« Toute personne désireuse de cultiver du chanvre industriel est tenue d’obtenir une licence de Santé Canada. Les fournisseurs, les vendeurs, les transformateurs, les importateurs et les exportateurs de semences de chanvre ou de graines viables (et non de fibres) doivent également obtenir une licence de Santé Canada*. »

Principales caractéristiques des cultivars et leurs différences 

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Le taux de THC

La réglementation canadienne impose un taux maximal de 0,3 % de THC lors des analyses des différentes parties de la plante. À noter que pour la production alimentaire à partir des graines, il existe des taux de THC égal à 0.

Le potentiel de rendement des graines

L’importance de ce critère connaît une croissance exponentielle. Il s’agit par ailleurs de la caractéristique la plus recherchée des producteurs canadiens.

Le potentiel de rendement de la fibre

Dans certains pays comme la France, le défibrage de la paille est la principale fonction visée à ce jour dans le domaine de la construction afin de proposer des produits d’isolation naturelle avec le chanvre. Au Canada, c’est le contraire, la production de graine pour le secteur alimentaire arrive au premier rang.

La précocité

Un critère essentiel, quel que soit le pays. Il permet de choisir une variété en fonction de la zone géographique et des caractéristiques climatiques de façon à optimiser la date de récolte et le stade objectif de la plante.

La résistance à certaines maladies

Comme la culture du chanvre requiert peu de traitement, il est capital de conserver cet atout en sélectionnant des cultivars qui pourront conserver cette fonction.

Le mode de reproduction (monoïque/dioïque)

À l’état naturel, le chanvre est dioïque. C’est-à-dire que ses fleurs mâles et ses fleurs femelles fleurissent sur des pieds distincts. Or, les pieds mâles sont moins productifs en fibres, ne produisent pas de graines et meurent dans la culture avant les pieds femelles. Les variétés monoïques sont donc préconisées, car plus productives.

Les récoltes de chanvre en 2018 et 2019

Quel cultivar s’est illustré pour la production de chanvre alimentaire québécois ?

Pour cette récolte, le cultivar ANKA a offert un rendement supérieur en oméga-3 et 6 et de par sa capacité à s’adapter au climat québécois. Les produits alimentaires Orijin, soit les graines, l’huile et la farine, sont à base de cette variété.

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